La littérature sous caféine


Panache

J'aime tout ce qui fait vivre l'âge d'or de l'imaginaire français. Verne, Dumas, Leroux... Fantômas, Lupin, Musidora... Toute une constellation de fantômes, de mystères, de vaisseaux, d'aventures... Un monde entier d'amusement et d'intensité que la bd franco -belge a su renouveler et qui s'agite encore aujourd'hui, par exemple avec la nouvelle adaptation des "Trois Mousquetaires". Non, la France n'est pas le seul pays des valeurs et de l'amour. Elle est aussi celui du rêve et du panache ! Du moins, elle l'a été jusqu'à ce qu'une certaine morosité gagne à peu près tout.

Alors, toute tentative de résurrection, mieux, toute énergie créative dans cette veine-là me réjouit. C'est dire comme la publication de "La vie secrète de Sarah Bernhardt" m'enthousiasme. Un format de feuilleton pour une fiction rondement menée, précisément ancrée dans le coeur incandescent du merveilleux français. La jeune actrice aux prises avec des spectres, des nonnes vengeresses, des intrigues échevelées, joliment croquée par Gilles Verdiani et mise en image par le malicieux Franck Biancarelli, aux éditions Musidora. Longue vie à cette jeune héroïne de 150 ans !


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