La littérature sous caféine


Oulipo, rire mécanique

Longtemps, je n'ai pas aimé les jeux littéraires. J'estimais qu'avec la littérature on n'était pas là pour s'amuser. Décrire, ressentir, exprimer... Mais j'avance en âge et je comprends mieux l'intérêt de faire l'enfant. Retrouver la fraîcheur et surtout prendre à revers la vie pour moins la subir.

C'est dire comme j'ai aimé, au Festival d'Avignon, "C'est un métier d'homme", en partie écrit par Hervé Le Tellier et placé sous le patronage de l'Oulipo. Deux acteurs survoltés (Denis Fouquereau, David Migeot) se moquent des postures et des métiers en jouant de leurs ressemblances, de leurs procédés, de leurs inévitables déchéances. Le rire est du mécanique plaqué sur du vivant, disait l'autre : ici, le rire est plutôt la révélation du mécanique.


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