La littérature sous caféine


mardi 2 février 2016

"Enquête sur le bonheur" dans Métronews

"Après des essais sur des sujets moroses, Aymeric Patricot a relevé le défi d’aller à la rencontre de gens que l’auteur sentait heureux dans le monde d’aujourd’hui. "Je ne les ai pas fait beaucoup parler, j’ai préféré laisser vaquer mon imagination, je craignais les discours forcés, les répliques convenues", précise-t-il. Pour lui, le bonheur s’observe par un tiers et ne s’évoque pas par soi-même, ça ne serait pas crédible. C’est ce qu’il a fait pour ce livre, en fin observateur, il nous retranscrit ses différents échanges en proposant des portraits épatants composés d’anonymes et d’écrivains célèbres comme Montaigne, Aragon, Beauvoir, Céline, Proust et Colette. Construite en six parties, l’enquête dévoile aux lecteurs différentes formes de bonheur, le bonheur comme une sorte de dialogue entre le "moi" et le monde.

En promenant le lecteur dans les différentes formes de la joie de vivre, Aymeric Patricot nous démontre avec ces différents témoins que finalement le bonheur ne répond à aucune recette, mais que chacun d’entre eux l’a trouvé en cultivant ses vices ou ses défauts. C’est avec ce regard subtil que l’auteur restitue ici une radiographie précise du bonheur ancré dans notre réalité. Les vies enchantées est le livre qui va à contre-courant de ceux qui nous expliquent comment être heureux. Et c’est en cela que sa démarche résonne. À travers ces témoins qui forcent l’admiration, Aymeric Patricot exprime un regard joyeux, réel et inattendu sur le bonheur, avec un souci de véracité qui rendra service au lecteur en quête de bonheur."

Christophe Margelle, pour Metronews

mardi 26 janvier 2016

Le bonheur selon Colette



"Je suis jaloux de Colette. J’aime sa façon d’aimer, forte et sensuelle. Et je suis effaré par son assurance. Elle ne doute ni du génie de la vie pour la combler ni de son pouvoir pour en jouir – et cela passe en partie par le langage qui est préparation, délimitation puis saisie de ce même plaisir.

Le bonheur de Colette, c’est la jouissance comprise et systématisée. Pas de morale, mais l’exigence de toujours saisir les frémissements de vie pure. Colette est dure ; elle ne pardonne ni les mesquineries ni les à-peu-près. Mais c’est une façon de répondre à son désir impérieux, son souci de dire, sa lucidité sans scrupule. On s’en voudrait de ne pas obéir à sa loi : ce serait manquer quelque chose comme l’érotisme même."

Extrait des "Vies enchantées - enquête sur le bonheur"

mercredi 20 janvier 2016

J'ai demandé que l'on gomme quelques poils

lundi 18 janvier 2016

Ricard et Lenoir n'ont qu'à bien se tenir ! ("Vies enchantées - enquête sur le bonheur"

Argumentaire du service de presse des "Vies Enchantées" :

"Quand l’auteur des Petits Blancs débarque dans le feel good book, le résultat détonne. Prenant à rebours les livres qui tentent de nous expliquer comment être heureux, il est allé à la rencontre de ceux qui n’ont eu besoin d’aucune recette, et surtout d’aucune sagesse, et ont trouvé le bonheur en cultivant leurs vices, leurs défauts, leurs vertus parfois, mais qui ne ressemblent en rien à celles dont les Lenoir, Ricard ou Rabhi donnent le mode d’emploi. Le réel balaye toutes les règles. Aymeric Patricot en restitue ici le souffle anarchique et joyeux."

mardi 15 décembre 2015

"Les vies enchantées - enquête sur le bonheur", parution le 21 janvier 2016 aux éditions Plein Jour



Présentation de l'éditeur:

Vies enchantées, bonheurs paradoxaux, les personnes qu’Aymeric Patricot a rencontrées pour ce livre ont réussi une chose exceptionnelle : être heureuses. Et pourtant, elles ne diffèrent d’aucun d’entre nous. Toutes se sont simplement focalisées sur leurs goûts les plus intimes, et si leur bonheur est souvent inattendu, s’il peut parfois ressembler à une lubie, c’est qu’il coïncide avec ce qu’elles ont de plus singulier.

Un détail contamine leur vie, qui vient les combler. Que ce soit Camille ravie par son jardin, Jodie nourrie par sa colère, Denis content de son cynisme ; que ce soit l’idiot du village, la femme douce, l’oiseau de nuit ; ou encore des écrivains aussi divers que Montaigne et Céline, Proust et Beauvoir, aucune satisfaction extérieure n’aurait suffi à leur accomplissement : c’était à eux de l’inventer, selon des méthodes qu’Aymeric Patricot recense avec humour et admiration dans cette nouvelle enquête, qui est aussi un traité du bonheur conçu comme « ce qui nous permet d’étendre notre moi aux confins de l’univers ».