Le dernier roman en date de Tom Wolfe, « Bloody Miami », donne l’impression d’un Balzac sous amphétamine : la même richesse de de contenu que le maître français dont Tom Wolfe se réclame d’ailleurs, mais très nettement sectionnée par épisodes tous plus survoltés les uns que les autres et structurée comme un polar. Wolfe entreprend de nous montrer la Miami multiculturelle comme une sorte d’enfer de violences et de sexe. Surtout, certaines scènes d’action sont si spectaculaires, si bien rôdées qu’on a parfois l’impression que Wolfe a recours à des effets spéciaux…