La littérature sous caféine


Spectre

En publiant « Les petits Blancs » (2013) puis « La Révolte des Gaulois » (2020), j’ai redouté d’être assimilé à l’extrême-droite puisque j’abordais des thèmes – la pauvreté blanche, la révolte culturelle des campagnes – qui pouvaient indiquer, aux yeux des certains, que je militais du mauvais côté de la barrière. Heureusement, ceux qui m’on lu ont bien compris qu’un auteur ne se confond pas avec son sujet, et qu’on peut s’intéresser à une situation sans prendre parti – même si, par la force des choses, dresser un constat, c’est œuvrer pour qu’il se répande.

Alors, bien sûr, je n’ai pas convaincu tout le monde et certains lecteurs m’ont témoigné leur désaccord, mais c’est le jeu des prises de parole et, surtout, les accueils positifs se sont répartis sur l’ensemble du spectre politique – Le Point, Le Figaro, L’Obs, La Croix… Pascal Bruckner m’a cité dans « Un coupable presque parfait », Paul Conge (de Marianne) s’est fendu d’une analyse dans « Les Grands remplacés », et cet été Daniel Mermet m’a fait l’amitié de me recevoir, ainsi que Rosa Moussaoui, pour une demi-heure d’interview sur le site de « Là-bas si j’y suis ». La crise du Covid avait enterré la crise des Gilets jaunes, quelque chose me dit que ces thèmes-là sont destinés à durer. Mieux, ils s’apprêtent à ressurgir…


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